Du sol contaminé à l'innovation durable : comment C-biotech fait la différence avec le chanvre et la science.

De l'hypothèse à la confirmation
Le test a eu lieu sur un site du Campus Vesta, où le sol était contaminé par des PFAS. "Nous avons divisé le site en zones d'essai et nous avons constaté que dans certaines zones, l'absorption des PFAS par les feuilles était beaucoup plus élevée. Cela nous a incités à creuser davantage, au sens propre comme au sens figuré".
L'équipe a fait une découverte inhabituelle : certaines molécules de PFAS avaient complètement disparu et des produits de dégradation qui ne se trouvaient pas à l'origine dans le sol ont été trouvés dans les feuilles. "D'après la littérature, ces substances ne peuvent être dégradées qu'à des températures extrêmes. Mais en poussant nos recherches, nous avons trouvé une étude qui décrivait précisément ce processus en détail, réalisé en laboratoire en janvier 2025. Cela a été un véritable moment de vérité : notre hypothèse s'est avérée exacte".
Plus qu'un succès scientifique
Pourquoi est-ce si important ? Parce que cela prouve que ce que nous faisons n'est pas simplement « expérimental ». C'est aussi la raison pour laquelle j'ai décidé de passer de l'université à C-biotech. Ici, je peux vraiment utiliser ces connaissances et avoir un impact."
Pour C-biotech, cette recherche est un levier vers quelque chose de beaucoup plus grand. "Nous voulons accélérer et développer cette méthode. Cela peut se faire en ajoutant encore plus de micro-organismes ou en améliorant génétiquement la plante de chanvre pour qu'elle pousse plus vite ou qu'elle absorbe plus de pollution."

Du site d'essai à la collaboration internationale
L'étape suivante consiste à valider les résultats à plus grande échelle. « Nous sommes en train de répéter la recherche avec l'université de Buffalo aux États-Unis », explique Ingmar. "Ils vont utiliser leur expertise en chimie analytique en particulier dans le cadre du projet. En Australie, nous mettons également en place un projet d'essai. Si nous parvenons à démontrer sur trois continents que cela fonctionne, personne ne pourra l'ignorer. La voie vers une application à grande échelle sera alors ouverte".
Une vision qui touche tout le monde
Ce qui rend ce projet si puissant, c'est la vision plus large qui le sous-tend. « Chez C-biotech, nous considérons le chanvre comme une solution à plusieurs défis à la fois », explique Ingmar, "il peut contribuer à la purification des sols, à la fabrication de matériaux de construction biosourcés et à la séquestration du CO₂. C'est le genre de solutions dont le monde a besoin."
« C'est du gagnant-gagnant-gagnant : pour le sol, pour la construction et pour le climat. »
Et cela touche également au cœur de ce que représente le groupe Cordeel. "Nous pensons au-delà du projet d'aujourd'hui. Nous construisons un avenir durable. Cela nécessite des investissements, une vision et du courage - et nous en avons."
"Il est possible de construire un modèle économique fondé sur la durabilité. C'est la beauté de l'entreprise.

Pourquoi vous devez savoir
Ce projet est important non seulement pour C-biotech, mais aussi pour l'ensemble du groupe. Il montre que nous sommes des leaders en matière d'innovation durable - un aspect qui devient de plus en plus important dans notre secteur et dans la société.
« Chaque collègue est un ambassadeur », déclare Ingmar. « Plus les gens savent ce que nous faisons, plus nous sommes forts ».
Ainsi, que vous travailliez au bureau, sur un chantier ou dans un entrepôt, cette histoire est aussi la vôtre. Et la preuve que nous, en tant que groupe, n'attendons pas que le changement se produise, mais que nous l'initions nous-mêmes.
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